L’impact crucial des calories sur le taux de testostérone

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Pas assez de calories = moins de testostérone

Le corps a des priorités. Si vous ne lui fournissez pas assez d’énergie, il va temporairement mettre de côté certaines fonctions secondaires pour maintenir les plus importantes. Le système reproductif n’est pas indispensable à la survie, c’est donc l’une des premières fonctions qui va diminuer (études : 1, 2, 3, 4). D’où la très courante perte de libido lors d’une sèche. Plus le déficit est important, plus la baisse du taux de testostérone sera conséquente. Il est donc important d’éviter les diètes extrêmes.

Sauf pour les gens en surpoids

Contre-exemple : Les gens en surpoids qui suivent un régime. La graisse augmente l’activité des enzymes aromatase, qui convertissent la testostérone en œstrogène. Perdre de la graisse augmente donc le taux de testostérone en diminuant sa conversion en œstrogène. (études 1, 2).

Plus vous êtes mince, moins le déficit doit être important

Être très mince signifie avoir peu de réserves. En cas de diète trop sévère, le corps voit ça comme une menace pour votre vie et supprime donc d’autant plus ses fonctions reproductrices. Les bodybuilders naturels avec un taux de masse grasse à 5%, un jour de compétition, ont un taux de testostérone proche de celui d’un homme castré.

Un surplus de calories augmente le taux de testostérone

Fournir suffisamment d’énergie au corps est logiquement bénéfique pour la production de testostérone. Attention cependant à ne pas prendre trop de graisse sous peine de subir les effets précédemment décris.

En cas de régime, manger un surplus de calories pendant une courte période de temps permet aussi d’augmenter son taux de testostérone. Le « cheat meal » ou « jour de triche » prend tout son sens ici.

Conclusion

Quelque soit vos objectifs, essayez de vous maintenir entre 8 et 12% de gras. Faites des petits cycles de prise de masse (léger surplus de calories) et sèche (léger déficit de calories) afin de rester mince tout le long de l’année. Vous gagnerez ainsi plus de muscle lors des phases de surplus calorique et en perdrez moins lors des phases de déficit.