Protéines : ont-elles une influence sur la testostérone ?

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Plus de protéines = Moins de lipides et glucides

Contrôler son apport calorique est primordial quelque soit les objectifs. Plus l’apport en protéines est élevé, moins il y a de place pour les autres macronutriments (lipides et glucides). 3 études nous en disent un peu plus :

  • Dans cette étude, 2 groupes : un avec peu de protéines et beaucoup de glucides, et un autre avec peu de glucides et beaucoup de protéines. Même quantité de lipides et calories dans les deux groupes. Résultat : -36% de testostérone en moins pour le groupe avec beaucoup de protéines.
  • Une autre étude montre que beaucoup de protéines diminuent le taux de testostérone pour les gens suivant un programme de musculation.
  • Une dernière étude nous apprend que consommer 25g de protéines avant un entraînement réduit le taux de testostérone ainsi que le taux d’hormones de croissance.

Privilégiez les sources animales

Une étude a démontré que remplacer la viande par du soja impactait la production de testostérone. Les sources végétales sont bien souvent incomplètes (tous les acides aminés ne sont pas présents), il est donc intéressant de les combiner pour, peut-être, obtenir un effet similaire aux sources animales.

Les protéines en poudre ne sont franchement pas indispensables. Le marketing et les bodybuilders dopés (qui ont un besoin plus élevé) entretiennent le mythe d’une très haute consommation. A part lors d’une sèche, où le risque de perdre du muscle est plus important : consommer 1,5g/kg de protéines par poids du corps est suffisant.

Conclusion

Les autres macronutriments : lipides (notamment le cholestérol) et glucides ont bien plus d’impact sur la production de testostérone. Il est donc recommandé de limiter sa consommation de protéines a 1,5g/kg de poids du corps (amplement suffisant), et de privilégier les viandes grasses et les glucides. Le total calorique est aussi extrêmement important et même bien plus déterminant que les macronutriments.